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Et si finalement le monoï était le remède à la pollution qui gangrène la planète ? Le monde est en plein danger de pollution et la responsabilité de sa préservation incombe à chacun. Une entreprise basée à Tahiti a bien intégré le sens de cette responsabilité individuelle et a décidé à sa façon de sauver l’humanité. C’est une innovation très curieuse, l’entreprise en question a décidé de se lancer dans le recyclage de ses vieux stocks d’huile de rance. Depuis peu, son camion de livraison roule grâce au monoï. Comment cela est-il possible et quels sont les bénéfices espérés ? La réponse dans cet article.
L’huile de monoï est une huile vertueuse originaire de la Polynésie française. Elle est réputée pour les effets miraculeux qu’elle peut avoir sur la peau, mais également sur les cheveux secs et déshydratés. Elle se fabrique à base d’huile de coco, dans laquelle on laisse macérer des fleurs de tiaré. Au-delà de la douceur qu’elle présente pour la peau et l’effet relaxant qu’elle procure, l’huile de monoï grâce à une entreprise française vient de dévoiler un autre de ses secrets : elle peut aussi servir de carburant.
L’une des motivations de l’entreprise en question était sans aucun doute de mettre sur pied un mode de transport moins polluant. Il est connu de tous que le gaz que produit une voiture contribue énormément à la pollution de l’environnement. Par conséquent, il entraine le réchauffement climatique de même que la pollution de l’air que nous respirons.
Il n’en fallait donc pas plus comme motivation pour qu’une structure locale trouve une solution originale et innovante. Pour que son camion se mette à rouler au monoï, elle a dû préalablement recycler ses vieux stocks d’huile rance et usagée. Par la suite, pour que ça fonctionne comme sur des roulettes, elle a pensé à filtrer cette huile et la mélanger avec 50 % à diesel.
C’est ce mélange pour le moins étrange, qui a permis d’obtenir une solution utilisable dans le camion de l’entreprise. L’entreprise a flairé le bon coup et a pensé à adapter son moteur pour qu’il réponde aux besoins de ce carburant biodégradable. Et nous avons le résultat que vous connaissez tous.
Quand on essaye d’analyser le carburant qui était consommé avant que l’entreprise ne se lance dans son projet de recyclage, et celui utilisé maintenant, force est de constater que la donne n’est plus la même. En effet, chaque année la structure récupère pas moins de 2 tonnes d’huiles impropres à la consommation. Ça semble peu, mais c’est suffisant pour permettre de faire rouler leur fourgon de livraison. Notez quand même qu’une telle initiative ne s’est pas faite du jour au lendemain, elle nécessite beaucoup de temps. L’autre avantage est sur le plan écologique ; il y a moins de pollution et par conséquent moins de danger pour l’environnement. C’est une initiative pour le moins passionnante, car ce qui semblait être des déchets il y a encore peu, peut désormais servir de biocarburant. Il ne fait pas intervenir le soufre, il n’est pas toxique et est par-dessus tout 100 % biodégradable.